VITRAC Bernard, “Médecine et philosophie au temps d’Hippocrate”

Présentation en 4e de couverture :

Cet ouvrage se propose d’examiner les rapports entre la médecine et la philosophie dans la Grèce des cités au Ve siècle avant J.C. La littérature médicale est souvent envisagée comme débitrice de la philosophie, les auteurs médicaux considérés comme des éclectiques puisant dans les doctrines supposées constituées et cohérentes des philosophes ce qui leur parait utile, la tâche de la médecine restant avant tout pratique. Cette façon d’aborder le problème n’est pas celle retenue ici. Par ailleurs on essaie de préciser le contexte socio-historique de l’exercice de la médecine. La question du statut du médecin se pose en particulier dans le cas des médecins dits publics, et dans le domaine juridique.

La littérature médicale s’est développée au Ve siècle avant J.C. Par ses échanges avec les autres domaines du savoir, en particulier la philosophie, par l’établissement et le respect d’une certaine tradition mais aussi par la confrontation avec les problèmes incontournables de la pratiques – trois sources souvent en désaccord – elle est restée vivante durant toute l’Antiquité.

Comme tous les ouvrages de la collection celui-ci inclut un dossier de textes anciens en traduction française.

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Sommaire :

– Les sources : La philosophie et les sciences / La médecine / Le problème de la personne “Hippocrate”.

– Les praticiens : vocabulaire / médecins publics / absence d’expertise médicale / la “médecine des temples” / qui soigne qui? / statut social et formation.

– Les maladies et la santé : vocabulaire / approche médicale / savoir médical.

– Le statut “technique de la médecine : “Technè” et connaissance des causes / médecine et écriture / généalogie de la médecine.

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